L'Epopée du Super-Lioran

Publié le par Association des Cyclotouristes Figeacois

                                   

 

                     Il pleuvait... le ciel était contre nous. Mais qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter un temps pareil ! pensaient les 150 courageux cyclos qui s’apprêtaient à  affronter cette accumulation de cumulus qui épanchaient sur eux, pauvres malheureux, une pluie glaciale. Les  derniers, dans l’espoir d’une accalmie, avaient retardé leur départ. Hélas ! Mauvais calcul puisque, avant Bagnac, l’averse redoublait de violence douchant leur peu d’enthousiasme.repas à Brommat 024-1

 

                     A Bromat le moral remontait avec la température et, si on n’était pas tout à fait sec, on espérait au moins une amélioration. C’était mal connaître cette fin de printemps capricieux qui ouvrait à nouveau les vannes célestes pour accueillir nos valeureux pédaleurs à l’arrivée du Lioran. Décidément la Terre Promise s’avérait bien humide ! Comble de malchance : les haricots verts se montraient particulièrement « cruchants » et certains qui avaient commencé le repas avec une fourchette à quatre dents eurent beaucoup de mal à terminer les dits légumes avec une seule qui leur servit de cure-dents !  

                     Pendant le repas du soir, les corps se réchauffaient, les verres se vidaient, les estomacs se remplissaient dans cette béatitude et peu à peu l’espoir renaissait : le lendemain ne pouvait pas être pire ! Nouvelle déconvenue !

                     Il neigeait... et un vent effroyable soufflait en rafales à tel point que les premiers vélos, amoureusement alignés par nos spécialistes, se retrouvèrent à terre renversés, les chaises envolées et comble de l’horreur : la casquette de notre ami Bernard... sur le toit ! Devant ce nouveau caprice des cieux, il fallait prendre une décision; Nos responsables avisés s'accordaient rapidement sur une modification du parcours. 

  Sur le chemin du retour naissait une vocation. Notre camarade Guy E. révélait devant ses collègues éblouis ses talents tauromachiques (ou tauromachines puisqu’il s’agissait ici de son fourgon). Il réussit à toréer une vache, non pas comme le veut l’art taurin à l’aide d’une cape, mais du capot de sa voiture qui, sous le choc, s’ornait d’une « terrifique » estafilade. Comme il n’y a pas eu d’effusion de sang, on ne pourra pas le traiter de boucher à l’arène !                   

                     En début d’après midi arrivait à Figeac un flot de cyclistes assoiffés, heureux d’en avoir fini même s’ils avaient dû renoncer à quelques cols célèbres pour leur dureté. Tous s’avouaient ravis de l’organisation et promettaient de revenir dans deux ans pour, cette fois, boucler le circuit en entier. repas à Brommat 015-1

                     Un apéritif clôturait cette sympathique manifestation et le Président poussait un ouf de soulagement. Ce temps de chien, ce froid de canard ne l’empêchaient pas, maintenant que le pire était passé, d’être gai comme un pinson. Un grand merci à tous les bénévoles, à l’ami Jean Pierre L responsable du projet « Super Lioran », à Janine l’infirmière, à Didier et son camion balai mené de main de maître, à Francis et son incontournable camping-car, à Julien et son service technique, à Guy B. qui assurait la sono vocale et à tant d’autres que j’oublie et qui j’espère ne m’en voudront pas. Enfin à tous ceux qui ont consacré sans compter leur temps et leur énergie pour que cette journée connaisse un succès mérité. 

 

                                    

 

 

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O
<br /> Je tenais à remercier pour leur gentillesse et leur sens de l'accueil l'ensemble des bénévoles qui ont oeuvré, comme nous dans les difficultés météo, mais ont assuré un service en tout point<br /> remarquable. Je les en remercie chaleureusement car sans eux, point de plaisir de la pratique cyclotouriste collective. A dans 2 ans j'espère.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Pour le boucher à l'arène je mets, comme l'aurait surement fait le regretté Maitre Capello, 20 francs dans le nourrain !<br /> <br /> <br />
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