La traversée des Pyrénées

Publié le par Association des Cyclotouristes Figeacois

Le transfert vers Ascain s’effectue tranquillement à bord de nos trois véhicules (camping-car de Francis et Monique bien connu de tous, la Léon de Muriel et le fameux camion du club traînant fièrement sa remorque avec huit vélos et neuf cyclos à bord avec leurs bagages !)

Le premier casse-croûte donnera la mesure de ce que seront nos ravitaillements futurs : les victuailles s’amoncellent sur les tables, les bouchons sautent et une parfaite convivialité s’instaure.

 

Ascain/ Moléon :

Après la traditionnelle photo  au bord de l’Océan à Ciboure, nous attaquons fièrement les hauteurs du Pays Basque avec la Rhune pour compagne. Espelette,P1050122.JPG St Jean Pied de Port, puis les cols de
St Ignace et d’Osquitch nous conduisent à notre premier gîte d’étape, un endroit très sympathique où nous serons accueillis par des gens charmants, se partageant entre élevage et accueil de groupes.

 

Moléon/ Argeles-Gazost

Après une nuit agitée dans le dortoir des garçons, on comprend que les affaires sérieuses vont commencer : Marie-Blanque, Aubisque et Soulor sont à l’affiche ! Notre ami Pédro se concentre en participant à la traite des brebis tandis que nous remplissons nos bidons de boissons énergétiques !

Sur la route nous faisons nos premières connaissances : un groupe de Néerlandais dont trois charmantes jeunes filles : Alisson, Anita et Amanda, la France venait de retrouver son triple AAA.

Nous les verrons régulièrement ainsi que d’autres (des Néozélandais avec un superbe camion-atelier, des gens de St Quentin se relayant au volant de leur véhicule entre deux ascensions…).P1050137.JPG

Marie-Blanque (qui m’a personnellement tant fait cauchemarder) sera vaincue, l’Aubisque et le Soulor également, avec de magnifiques paysages et beaucoup de cyclistes en action.

 

Argeles-Gazost/ Bagnère de Luchon

Nous sommes hébergés dans un petit hôtel très « vieille France », avec porcelaine de Limoges et serveuses en tablier blanc, tenu par un couple d’âge très respectable, à nos petits soins.P1050168.JPG

C’est le grand jour : sa majesté Tourmalet nous attend ! Lui aussi sera conquis, nous réussirons à faire une photo-souvenir au milieu des dizaines de cyclos ayant réalisé cette ascension mythique.P1050173.JPG

La deuxième partie de la journée sera beaucoup plus dure avec un soleil de plomb sur la route de l’Aspin, à tel point que le camion-balai se remplit et que Guy E. se trompa de route dans Ste Marie de Campans.

Un excellent repas en haut du Col redonnera le moral.aux troupes pour monter Peyressourde.

 

Bagnère de Luchon/ Tarascon sur Ariège :

Plus de 4000 mètres de dénivelé annoncés, certains feront l’impasse sur le Manté et le Portet d’Aspet. Francis T .y retrouve des copains de Capdenac et ses jambes d’avant, lui qui souffre depuis le départ d’une crise de goutte.P1050185.JPG

De ravitaillements en pique-nique, nous arrivons tranquillement au Col de Port, après que René ait effectué une opération de grande envergure sur la roue de Paul R. qui venait d’éclater pour la quatrième fois en deux jours.

 

Tarascon/ Moligt les Bains :

Le plus dur semble derrière nous, mais les connaisseurs nous préviennent : le Port de Pailhères est un sacré client : 19 kilomètres d’ascension, plus de 2000 mètres au sommet. La troupe est concentrée sur la route qui mène à Ax, Guy E., manquant de fer, souffre le martyr !

Au sommet, des chevaux en liberté nous accueillent et sollicitent nos caresses (et éventuellement un peu de pain dur )P1050248.JPG

La descente vers le lieu choisi par nos fabuleuses accompagnatrices pour le pique-nique sera un vrai plaisir dans un paysage enchanteur.

Après ce moment de repos, les cols s’enchaînent : Moulis, Garavel et Jau, le sommet de ce dernier couvert de brouillard, le seul moment de fraîcheur de toute la semaine.

Le KWay enfilé, nous nous lançons dans une descente vertigineuse vers Moligt les Bains où nous attend un demi bien réconfortant, offert par l’Hôtel !

 

Moligt/ Port-Vendres

C’est la fin de l’aventure, « ça descend jusqu’à la mer » proclament certains.

Tout le monde roule, Muriel reprend le volant du fourgon, Monique celui de la Léon.P1050178.JPG

Nous finirons par arriver à Port-Vendres, en même temps que nos amis hollandais, après une succession de grimpettes et de descentes puis de quelques cols régionaux particulièrement redoutables après plus de 700 kilomètres parcourus et 18 000 mètres de dénivelé

La soirée chez Annie et Guy sera le point d’orgue de cette belle épopée où chacun a pu trouver ce qu’il cherchait, dans une ambiance excellente et une organisation parfaite.

 

Merci à Muriel et René qui ont conçu le projet, aux Moniques, Cécile et encore Muriel qui nous ont chouchouté durant tout le séjour et félicitations à tous les participants.

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