La Fête des Courges

Publié le par Association des Cyclotouristes Figeacois

 

La Fête des Courges pour continuer la tradition se déroulait ce dimanche 18 octobre. Hélas, il n’y avait pas en fait de cucurbites assez et même pas du tout pour cause de sécheresse. Didier comptait sur les doigts d’une main les courageux cyclos fidèles au rendez-vous et les entraînait virilement vers Fons pour boucler le circuit qu’il avait préparé.

                        Les randonneurs, en revanche, se montraient plus nombreux. Geneviève, Josette (la belle sœur), Armand (le beau frère) et Christian (le seul voisin qui ne fait pas partie de la famille) rameutaient leurs troupes pour leur proposer des marches de 2 à 3 heures en fonction des possibilités de chacun. Manèche, tout feu tout flamme au départ, arrivé au bord du Drauzou, nous faisait un refus d’obstacle, la patte douloureuse et regagnait, la mort dans l’âme et le rouge au front, sa voiture pour (se) faire bander et enduire d’une pommade revigorante le membre douloureux.

                        Francisco & Thérèse arrivaient pour lancer l’opération choucroute et rapidement passaient à l’action. Les premiers marcheurs déboulaient vers 11h30, les yeux remplis de paysages encore verdoyants aux couleurs automnales et les poches pleines de noix. Au fur et à mesure tous les sportifs regagnaient la salle des Fêtes pour s’abriter d’un vent coulis particulièrement agressif. On passait à table et là débutait la dégustation des veloutés peaufinés par ces dames gastronomes : « J’y ai mis un peu de crème fraîche » - « Moi, j’ajoute une pointe de cerfeuil »... etc ...etc ... Véritable régal du palais en attendant le plat de résistance. Puis chacun était invité par Francis à venir remplir copieusement son assiette, le tout arrosé de bières, vin blanc du Tarn, rouges de Gaillac & du Lot ...  Nouvelle preuve de savoir faire : une multicolore palette de desserts s’offrait à la vue des convives alléchés. René G. en tressautait d’aise, Francis T. jurait que le régime c’était pour demain. Bravo les cuisinières qui une fois de plus s’étaient révélées  impériales. Avec le café, prune et poire circulaient de table en table, les joues rosissaient, les bajoues « violaçaient », l’élocution devenait moins précise, la température montait dans la salle, bref, il était temps d’arrêter le chauffage !

                        Pendant que quelques sédentaires se lançaient, qui dans une belote, qui dans un scrabble, Bernard T. organisait les équipes et nos vaillants pétanqueurs sortaient, réchauffant leurs boules gelées, prêts à en découdre. Avant de se quitter, un vin chaud réconfortait les derniers joueurs qui se séparaient après force embrassades et saluts amicaux.

                        Merci à tous ceux qui ont participé : Didier pour son super circuit, les guides pour avoir mené nos marcheurs sur les chemins, Jean Claude S. pour sa maîtrise face à la machine à laver la vaisselle,  nos aimables cuisinières, les enfants de Janot Malbouyre qui ont égayé l’assistance et  tous ceux que j’oublie et qui j’espère se reconnaîtront et qui ont permis de réussir cette agréable journée.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> Pour les cucurbites assez, je mets 10 francs de plus dans le nourrain !<br /> <br /> <br />
Répondre