LE PUY MARY Septembre 2014
C’était la dernière grande randonnée de la saison. Pour finir en beauté il fallait absolument la réussir malgré les funestes prédictions de mauvais temps à faire pâlir un Président en exercice. Succès complet : une vingtaine de participants et une température estivale !
Le rendez-vous au Foirail était fixé à 7h15 pour répartir vélos & cyclos dans remorques et voitures. Tous étaient là sauf un étourdi qui attendait patiemment... Place des Tours. Renseignements pris, ce brave Francis T. avait parcouru d’un œil distrait le dernier message ce qui l’a obligé à arriver tout essoufflé après avoir réalisé sa bévue et cru pendant une demi heure que tout le monde était en retard ! Il lui sera beaucoup pardonné !
Arrivée au parking à la sortie de Saint-Simon, déchargement et vérification des vélos. René P. pris par son déballage, montage et remontage de sa monture finit par prendre le départ après le gros de la troupe (il ne s’agit pas de Manèche). La température un tantinet hivernale voit fleurir : coupe-vent, Kway...Manches et mines s’allongent mais le moral reprend le dessus en voyant poindre un soleil radieux.
Dans la montée du Pas de Peyrol à partir de Mandailles le peloton se divise en deux groupes pour partir à l’assaut de cette dizaine de km de grimpette qui doit nous mener au bout du col. Tout le monde se retrouve en haut réconforté par un café bien chaud, à l’abri du vent qui, après nous avoir longtemps caressés dans la montée, règne en maître au sommet.
Descente sur Mandailles où nous attend le restaurant. La table mise dehors à l’ombre réjouit nos estomacs mais pas nos membres un brin frigorifiés. Le moral revient avec l’arrivée des trois spécialités cantaliennes : pounti, truffade et cornet de Murat. Bernard G. lui, préfère pour se réchauffer, ajouter à ce réconfort le rouge carburant liquide qui a longtemps bercé sa vie de routier.
La quarantaine de km de la matinée n’était qu’un hors-d’œuvre et la majorité décide, pour digérer, d’ajouter un complément. Au menu : col du Bruel, du Légal, route des Crêtes... Chacun choisit son plat suivant sa résistance. Nos mollets garderont en mémoire la rude montée de 4 km après Marmanhac jusqu’à la route vers Saint-Simon avec ses pourcentages élevés : jusqu’à 12% !
Il était temps de recharger nos montures et de reprendre la route du retour. Un arrêt à Sansac de Marmiesse était le bienvenu pour prendre ensemble le pot de l’amitié avant de continuer le voyage. Cette dernière randonnée réussie clôture une saison bien remplie. Merci encore à Roland de l’avoir menée à bien avec sa maestria habituelle et merci à ceux qui ont participé.